vendredi 1 juillet 2016

Rio 2016

Nous voilà arrivés à l'avant-dernière étape de notre fabuleuse épopée avant de rejoindre nos pénates. Enfin, là, dans la vraie vie, nous sommes à Sao Paulo patientant à l'hôtel avant de prendre la route de l'aéroport, vers l'avion qui nous ramènera dès demain en France.
Et oui, le temps défile si vite !

Bref revenons à notre temps bloguérien, le vendredi 17 juin date à laquelle nous posons, en fin de journée, notre premier pied à Rio de Janeiro, impatient d'en découdre dès le lendemain.
Il faut bien avouer que le temps est un peu maussade avec des nuages bas et qu'il va falloir nous armer d'un peu de patience et viser juste pour effectuer nos deux rendez-vous "mythiques" de l'étape : le Pain de Sucre et le Corcovado.
En attendant donc des jours meilleurs, nous démarrons notre programme par une petite journée à la cool avec visite du jardin botanique et, on l'avoue, un peu de repos dans notre petit appartement de Copacabana, déniché sur AirBnB.
Le dimanche, le temps se dévoile juste suffisamment pour partir à la découverte du Pain de Sucre. Nom, somme toute, assez étrange et Alexandre ne comprend pas que ce ne soit pas une usine de fabrication de sucre... Et bien non et, malgré nos recherches d'explications, l'origine du terme reste peu limpide.
Nous aurions pu nous lancer dans l'ascension de ce Pain par les voies d'escalade aménagées à cet effet mais, pour tous ceux qui se seront esclaffés devant la vidéo des chutes d'Iguassu (certes grandement ridicule) alors que mes enfants essayent de me traîner au dessus de 20 ou 30 mètres de vide sur des caillebotis, vous vous doutez qu'on a préféré l'option téléphérique. Déjà une grande aventure en soi pour moi !
Nous découvrons au sommet entre deux nuages une magnifique vue sur la baie, et devinons au loin ce fameux Christ qui domine la ville depuis les hauteurs. Mais c'est aussi, non sans une certaine surprise, que nous découvrons niché au sommet une mini jungle peuplée de petits singes et de nombreux oiseaux. 
Nous finirons cette belle journée sur la plage de Copacabana et nous initions un très agréable rituel, depuis maintes fois éprouvé : la petite (ou pas d'ailleurs) caïpirinha sur la plage et jeux avec les enfants (avant ou après, ça dépend de la dose de cachaça...).
Nous aurons également profité du fait que, chaque dimanche, une partie des voies longeant Copacabana soient libérées des voitures pour prendre une rosalie sans être obligé de rouler droit !
Le lundi, de nouveau sous un ciel bas que n'aurait pas renié Brel, nous nous lançons dans une visite au cœur de la ville historique (avec quelques heures de marche à nouveau...). 
Bon, peut-être est-ce du au temps, mais nous ne sommes pas vraiment tombés sous le charme de la ville, avec de nombreux immeubles datant des années 60-70 sans âme et, certes, de beaux bâtiments coloniaux mais, pour beaucoup, trop délabrés pour être réellement appréciés.
Et puis surtout, en ce moment, des travaux de voirie partout (vraiment ces gens qui font des travaux en ville, c'est n'importe quoi!!). Les travaux de tramway, qui visiblement ont été lancés en vue des JO qui se déroulent dans un gros mois et demi, sont bien loin d'être achevés... Y'en a qui doivent se faire des cheveux blancs et je suis bien contente que ce ne soit pas moi!
Nous découvrons malgré tout quelques bâtiments qui sortent du lot au travers de petites ruelles piétonnes bien sympathiques.
Et surtout, nous poursuivons notre marche jusqu'au bas du quartier de Santa Teresa pour découvrir l'escalier Selaron, oeuvre artistique créée par l'artiste du même nom, et formée de milliers de mosaïques aux origines diverses et variées, collectées au gré des voyages et des dons des visiteurs.
Toute la famille a adoré ! A réfléchir pour les pentes de la Croix Rousse, c'est à vous faire aimer grimper des marches !



Autant Rio ne nous a pas charmé pas son architecture et son centre ville, autant sa position géographique ne peut que vous faire adorer cette cité. Bien sûr, tout le monde connaît ses fabuleuses plages, mais moins nombreux sont ceux qui savent que la plus grande jungle urbaine se situe ici.
Je ne parle pas bien sûr des favelas mais du parc national de Tijuca, poumon vert de près de 4 000 ha, que les cariocas ont eu l'intelligence de préserver au coeur de la ville et que nous avons exploré avec nos petits aventuriers.
Ce sera à nouveau l'occasion de revoir nos amis les coatis, des singes et des cascades même si les enfants les trouvent un peu petites après celles d'Iguassu (bien voyons!).


Mercredi 22 juin, dernier jour dans la belle ville de Rio. Cette fois, quelle que soit la météo, direction le Christ Rédempteur qu'Alexandre attend avec impatience depuis notre arrivée. Nous avons de la chance, c'est notre plus belle journée avec un ciel "quasiment" dégagé. 
Allez, peut-être devenons nous difficile avec le temps mais, même si l'oeuvre est belle perchée sur sa colline embrassant la baie et ses millions de cariocas, il nous semble tout de même quelque peu exagéré de la classer dans les 7 nouvelles merveilles du monde.
A choisir, nous aurions sans hésitation placé les temples d'Angkor en meilleure position... 
Ah oui, nous faisons aussi une rencontre sympathique dans le train qui nous redescend du Corcovado puisque nous tombons sur Azzouz Beggag avec qui nous discuterons longuement, poursuivant avec nous dans le bus jusqu'à Copacabana, et qui fera bien râler / marrer Alex à force de plaisanteries !

Et voilà, clap de fin pour Rio.
Nous prenons à nouveau un bus pour nous rendre à Paraty, à mi-chemin entre Rio et Sao Paulo, pour un dernier arrêt balnéaire avant le retour définitif en France...
Article qui ne saurait tarder à être publié devant l'imminence de notre retour !

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