vendredi 24 juin 2016

Sur les chemins de l'Inca

Bref rappel des faits, comme on dit dans la presse autorisée qui s'autorise à le dire: nous sommes le 30 mai et arrivons à Cuzco (et oui, nous avons - de  nouveau - pris un peu de retard).

Nous démarrons notre immersion en plein cœur du pays Inca dans la région de Cuzco par la découverte de la ville éponyme. Cuzco, comme vous le savez depuis que vous avez vu le Disney du même nom, était la capitale historique des incas, et, du même coup (pousse-toi de là que j'm'y mette) une ville importante lors de la colonisation espagnole.
Il en résulte, qu’outre être une ville touristique, l’architecture y est magnifique et les sites historiques et les musées pullulent. Bon, on va être honnête, on ne les a pas tous faits et on ne vous fera pas un résumé exhaustif de l’ensemble.

Notre passage dans la ville nous permet aussi de découvrir la culture locale avec (encore, dirait Dom) un petit spectacle de danse et, au hasard de nos flâneries dans les rues, la rencontre avec des jeunes qui préparaient un défilé traditionnel.

On profite donc, tranquillement, un peu de la ville avant de démarrer les choses sérieuses par quelques mises en bouche aux saveurs incas, avec les sites les plus proches de Cuzco que sont Sacsayhuamàn (à vos souhaits), Pukara, Tambomachay et Q'enqo.
Visite guidée !

Sacsayhuamàn (je vais l'écrire de nombreuses fois afin de vous faciliter la lecture), nous découvrons avec étonnement des constructions formées de blocs de pierre géants, taillés de manière extrêmement précise et représentant pour certains des formes d’animaux (bon avec beaucoup d’imagination quand même…). Plus de 20 000 hommes auraient contribué à la construction de l'édifice de Sacsayhuamàn (hé hé), sans autres moyens que la force de leurs bras et un peu d'ingéniosité (pas d’éléphants dans ce coin du monde à cette époque…enfin a priori).
Faut quand même savoir que quelques unes de ces petites caillasses que vous apercevez font près de 10m et pèsent quelques tonnes. Avouez que vous êtes soufflés !
Notre guide, qui hésite avec plus ou moins de sérieux, entre présence extra-terrestre et télékinésie, nous confie tout de même qu’ils devaient avoir des dons pour bouger les blocs de pierre par la pensée (mais oui bien sûr et il y avait aussi des marmottes et finalement pourquoi pas des éléphants ou des dragons, va savoir !).
Nous poursuivons à Pukara, vieux poste frontière qui servait de péage avant d'entrer à Cuzco et où les incas prélevaient leur dîme, comme tout bon suzerain qui se respecte. Ils y avaient donc bâti un grand entrepôt pour stocker les denrées diverses et variées ainsi collectées.
Continuant notre découverte du génie et de la science de bâtisseur des Incas, nous prenons ensuite la direction de Tambomachay, aqueduc doté d'une très jolie fontaine, qui permettait de ramener de l’eau pure depuis les hauteurs jusqu’à la cité et, accessoirement, de servir de bains aux épouses du roi inca.
Lieu hautement symbolique et très beau à voir au milieu de la végétation. Nous, pauvres ingénieurs que nous sommes, nous retiendrons surtout que les Incas avaient donc déjà inventé le principe du siphon pour ramener la flotte jusque là...
Nous achèverons ces premières visites avec le site de Q'enqo, site funéraire et lieu d'embaumement des morts, que nous avons visité de nuit histoire de se rajouter un peu de flippe au tout... Bon , on avoue ne pas avoir expliqué à Alexandre l'utilité du lieu : "ce sont des vieilles pierres mon chéri. Et oui, encore !" . Heureusement, pas de momies...
Bon, comme c'était de nuit, pour le coup, on vous épargnera les photos sans grande valeur ajoutée.
Seulement une vue sur Cuzco by night, vue depuis les collines alentour.

Les jours suivants, nous mettons le cap pour 3 jours sur la Vallée sacrée, en mode "voyageons léger"  laissant le gros de notre barda (pas Dom, hein, je vous ai déjà dit qu'il avait perdu du poids) à Cuzco. Nous alternons sites historiques et paysages forts sympathiques, autour d'une visite, ô combien centrale, au Machu Picchu que nous vous réservons pour plus tard.
Visite guidée, acte 2 !
Nous tombons tout d'abord sous le charme de Pisaq et de ses vastes terrasses agricoles accrochées à la montagne.
Ce sera pour nous l'occasion de découvrir que les Incas, en plus d'être des conquérants aux coutumes parfois sanglantes (quelques sacrifices humains de ci de là, rien de bien méchant) mettaient surtout leur génie au profit de toute sortes d'expérimentations agricoles et d'essais de cultures à toutes les altitudes.
Voici donc le mystère de ces extraordinaires terrasses disséminées un peu partout : le plus souvent il s'agissait de centre d'expérimentation et d'acclimatation de diverses espèces de plantes, fruits et légumes.  
Petite halte en redescendant dans une boutique et fabricant de bijoux en argent et pierres, qui aura fort passionné les enfants et qui, pour ma part, me gratifiera d'un joli cadeau de fête des mères...
Nous finissons nos pérégrinations de ce premier jour en vadrouille par Ollantaytambo, que nous ferons un peu au pas de course, de peur de rater notre train pour le Machu Picchu. Autant vous dire que, celui-là, il n’est pas question de le louper vu le prix que ça coûte !
On la fera courte et en photo, mais si ça vous intéresse vraiment que l’on détaille l’histoire de chaque site plus précisément, vous pourrez nous convier à un dîner. Vous nous montrerez vos maquettes en allumettes et on vous parlera Dieu Soleil et mystères incas.
Une fois n’est pas coutume (hum), nous ne respectons pas l’ordre chronologique stricte du voyage (j’espère que ma belle-sœur va s’en sortir…) et nous finissons cet article par la fin de la Vallée Sacrée, au troisième jour, pour boucler la boucle avec la visite des salines de Maras (étrange nom tout de même…) et le site de Moray.
Je ne sais pas si je suis tombée folle amoureuse des paysages avec le blanc du sel depuis le salar d'Uyuni ou si c'est le nom du site qui décidément à un effet bœuf sur moi (même s'il manque un r)... mais me voilà envoûtée par ces salines à flanc de montagne crées à partir d'un petit ruisseau d'eau salée sorti au milieu d'une colline qui alimente les nombreux bassins.
Nous demanderons tout de même à notre guide si le nom de Maras a une quelconque signification en queschua.
Pour lui "Maras" pourrait signifier "triste" mais surtout, en Amérique latine, cela signifie surtout "gangs" (los maras bravas). Quand on lui dit que c'est notre nom de famille mais avec 2 r, il prend peur parce qu'on doit du coup être 2 fois plus terrifiants que les gangs classiques...
Notre visite de la vallée sacrée s'achève avec la visite des terrasses de Moray, vaste zone d'expérimentation agricole (encore) inca (et non une zone d'atterrissage pour ovnis au cas où certains auraient des doutes...).
A très bientôt pour la suite de nos aventures en terres incas avec la découverte d'une superbe merveille du monde...

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