samedi 25 juin 2016

Devinez où nous sommes ?

On ne va pas faire dans l'originalité, mais, allez, ça rappellera à bon nombre d'entre vous quelques instants de notre enfance. En ces temps troublés, on s'est dit que ça ne gâterai rien.
Alors ça commence comme ça :
"Qui n'a jamais rêvé de ces mondes souterrains,
De ces mers lointaines peuplées de légendes,
Ou d'une richesse soudaine qui se concquérait
Au détour d'un chemin de la Cordillère des Andes.
Qui n'a jamais rêvé voir le soleil souverain
Guider ses pas au coeur du pays Inca
Vers la richesse et l'histoire
Des Mystérieuses Cités d'Or"
Ça y est vous devinez de quoi on va vous parler ? Oui ? Non ? Encore un peu d'aide. Bon allez, deuxième indice : 
Là ce n'est même plus un indice, c'est carrément un cadeau !

Nous voilà, donc, tels les fils du soleil, en route vers la mystérieuse cité Inca, réputée d'or, avec le fol espoir de découvrir un trésor caché quelque part au milieu de ces montagnes...
Et il faut dire que, oui, on en aurait bien besoin ! Bon, on ne va pas casser la baraque, mais, non, la cité n'est pas en or. Par contre, elle se mérite et se paie à un prix, pour le coup, d'or.
Avec les enfants, seule possibilité (que nous avons jugée) raisonnable pour rejoindre Agua Calientes, la ville au pied du Machu Picchu  : prendre le train, puisqu'il n'y a pas de route. Avec les enfants, c'est vrai que le chemin "pedestre" le long de rails en passant par l'autre versant, pendant 3 heures, ne nous branchait pas trop... 
J'ai quand même du faire répéter la vendeuse 3 fois pour qu'elle me confirme que le prix affiché était bien en US Dollars et non en Soles Péruviens...
L’équation est simple en fait :  une seule ligne de chemin de fer + un paquet de touristes + 2 compagnies qui s'entendent bien = le train le plus cher du monde.
48km bien rentabilisés avec l'Aller-Retour à 400 US Dollars (pour 4 s'entend, les enfants payant moitié prix). Rassurez-vous, à ce prix on a quand même droit à une collation gratuite. Grands princes les Péruviens.
Alexandre lui est par contre ravi de pouvoir dire qu'il aura pris le "train le plus cher du monde", tant que ça ne nous empêche pas de finir le voyage ! 
Notre fils rassuré, nous profitons quand même agréablement de notre voiture à toit panoramique (c'est un minimum...) pour observer le vallon qui s'offre à nous et nous commençons à comprendre pourquoi les espagnols n'ont jamais soupçonné l'existence de la cité de Machu Picchu (et encore plus qu'ils ne soient pas tombés dessus par hasard!).
Une fois à Aguas CaIlentes, il nous reste tout de même encore quelques petits efforts avant d'atteindre le Saint-Graal (et, comme Clint Eastwood, pour quelques dollars de plus...). Le site ouvre ses portes à 6h du matin et un bus vous y conduit en 30 minutes. Nous mettons donc le réveil à 5h et arrivons pour prendre le bus à 5h45 (pas trop mal...). Ah ben, en fait, on n'est pas tout seuls à avoir eu la même idée... Une légère file de quelques centaines de mètres nous attend et nous devrons donc prendre notre mal en patience encore un petit peu avant de pouvoir enfin toucher au but.
Nous prendrons la navette de 6h30 et arriverons finalement aux portes du Machu Picchu à 7h et, comme nous avions réservé notre place pour grimper en haut du Cerro Picchu (limité à 400 personnes par jour) avec une heure de départ fixée entre 7h et 8h, nous filons dons directement au départ de la randonnée.
La rando est vendue pour 3h AR, on se dit donc qu'avec les p'tiots faudra compter 4h-4h30.
Faut dire que la montée est raidasse puisqu'elle fait tout de même 2160 marches et 650 mètres de dénivelé...pour 1400m à vol d'oiseau. Quand on dit raide, c'est raide !
Nous avons donc prévu (cette fois...) de prendre notre temps avec pauses point de vue, pauses photos, pause gâteaux et chocolat... et gravissons tranquillement à notre rythme la "montagne" (puisque c'est ce que signifie Cerro Picchu).
Même si elle est un peu difficile et longue, nous ne regrettons pas un seul instant cette magnifique randonnée qui offre un paysage splendide et nos premiers points de vues sur le Machu Picchu. Nous voilà émerveillés en découvrant cette cité improbable, perchée au milieu des montagnes. 
Finalement, même en prenant notre temps, on se rend compte que quasiment personne ne nous aura doublé et que nous mettrons 2h pour rejoindre le sommet, ce qui est fort honorable par rapport aux autres personnes rencontrées. Tous les gens sont épatés de voir nos deux petits randonneurs arriver au sommet sans l'once d'un essoufflement ou d'une goutte de sueur et tous les deux ravis d'avoir fait cette belle petite grimpette ! Il faut dire que la vue est à couper le souffle. Que ce soit du côté du Machu Picchu...
...ou tout simplement le paysage environnant, qui à lui seul mérite déjà d'entreprendre la balade.
Après 1 heure passée au sommet à admirer ce qui nous entoure, nous entreprenons la descente qui ne nous prendra qu'une heure (et encore il a fallu que Dom freine - et arrive à suivre -  Alexandre, qui nous l'aurait fait encore plus vite s'il avait pu...). Nous apprenons une fois en bas que notre petit grimpeur était le plus jeune de l'ascension ce jour là et Chloé la troisième plus jeune.
Bravo, nos loulous, plus rien ne vous arrête (sauf nous qui avons quand même soufflé un peu arrivés en haut!)

Après cette entrée en matière et après nous être installés dans un coin discret pour manger nos sandwichs, nous nous attaquons au vif du sujet et à la visite du site en soi. "Petite" promenade de 3 heures au milieu des ruines, explorées de long en large, avec des petites pauses de temps en temps. Enfin, entendez "pauses" pour les pauvres vieux que nous sommes, puisque les enfants, qui réclamaient ces moments de calme à corps et à cris, en profitaient surtout pour sauter et courir partout... A croire que l'ascension ne leur avait pas suffit !
Cette fois, nous ne vous détaillerons pas le site et les fonctions des différentes zones visitées, d'autant que les experts ne parviennent pas à s'accorder sur les fonctions du site (université, lieu d'expérimentations agricoles, centre administratif ou villégiature royale).
On vous laisse juste admirer les quelques photos triées sur le volet, qui finalement nous semblent bien fades par rapport à la beauté du spectacle qui nous a été offert ce jour là.


Le soir, c'est, avouons-le, fourbus mais encore soufflés par le spectacle qui s'est offert à nous, que nous rejoindrons Ollantaytambo pour passer la nuit.
On vous laisse là, profitez de ces photos (on en a plein d'autres en stock rassurez-vous), nous on redécouvre avec vous ce souvenir vieux de 3 semaines des étoiles pleins les yeux.

2 commentaires:

  1. Estéban, Zia, y a pas la chanson : c'est bloqué par des droits d'auteurs. M'en fous j'avais reconnu !!! Un tel classique ne s'oublie pas. Et les Olmèques, vous les avez pas vus ???
    Après un bond dans le temps et l'espace, qui vous a rendu daltoniens, commencez à amorcer en douceur, le retour à la dure réalité de notre vie de sédentaires !!!
    Un nouveau mot est entré dans notre vocabulaire : Brexit : vous aviez quitté l'Europe avec les Britanniques, vous revenez et les Britanniques quittent l'Europe ! Et là on se rend compte qu'on les aimait les britishs ! L'Ecosse veut rester dans l'Europe.
    Revenez, les jours à venir vont être palpitants !!!
    Ben vous voyez nous aussi on a des aventures à vous raconter.
    Oh Oh Estéban, Zia, Tao, les cités d'Or

    Enfant du Soleil,
    Tu parcours la Terre, le Ciel,
    Cherches ton chemin,
    C'est ta vie, c'est ton destin.

    Profitez des derniers jours loin de la maison !
    Mais avant, une petite chanson : à vous de reconnaître les paroles, je n'ai pas mis le refrain et je vous donne juste quelques mots pris en plein milieu :
    "On s'envole et on s'invente
    Dix millions de gens qui chantent
    Dans nos têtes, oh quelle fête
    On se lance dans la danse
    Qui balance entre la vie et l'amour"

    Ciao et à bientôt, la belle sœur désorientée.

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  2. Soeurette heureusement pour nous Goût-gueule pour fins gourmets est là. C'est donc Cloclo qui, comme nous, est allé à Rio.
    Pour les British c'est triste et ça occupe nos lectures web depuis hier, mais bon, à force d'être dedans en voulant rester dehors on finit forcément par se retrouver dehors sans plus pouvoir être dedans.
    Et pis finalement, c'est toujours comme ça : quand on veut une réponse simple, faut d'abord s'assurer que la question est bien posée.
    Tu parles de l'Ecosse, mais, ici, c'est plutôt les Malouines qui agitent les foules : pour les gauchos s'opposer à 28 clampins c'est une chose, à 1 seul c'en est une autre.
    Allez à+, l'effet de la Caïpirinha s'estompant faut que j'aille préparer la mangeaille.
    Bisous les loulous.

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