jeudi 30 juin 2016

De bruit et de fureur

Bon, ça y est  nous y voilà, dernière étape de notre petit périple en terres inconnues à la découverte du Brésil.
Découverte n'est pas vraiment le terme idoine, survol serait plus juste puisque nous avons choisi, comme d'ailleurs pour l'Amérique du Sud en général, de cibler quelques coins en particulier. L'immensité du pays, la richesse et la diversité des paysages et des écosystèmes nous faisant dire que nous y reviendrons, le risque n'est pas très grand et le sacrifice acceptable.
Enfin, faudra quand même qu'on choisisse dans quelle vie quoi faire, parce que, quand on dresse la liste de tout ce qu'on veut faire, refaire ou faire différemment, on se dit que 2 ou 3 vies ne seraient pas de trop !

Bref, première étape de notre trip brésilien : les chutes d'Iguazu, que nous rejoignons le 13 juin, quasiment en direct depuis Lima après une courte escale à Sao Paulo. 
D'emblée nous décidons de couper les 4 jours qui nous attendent en alternant entre Brésil et Argentine, les chutes étant situées à la frontière des ces 2 pays (3 même si on rajoute le Paraguay, de l'autre côté du fleuve mais qui n'a aucune partie des chutes).

Après une nuit à Foz de Iguazu côté brésilien, premier jour passé à explorer les chutes de ce côté-ci de la frontière.
Le moins qu'on puisse dire c'est que, malgré notre attente forte, le spectacle qui nous est offert est tout simplement ahurissant.
Nous avons titré l'article comme ça parce que, même si la beauté du site est époustouflante, ce qui frappe d'abord (pour nous en tous les cas) c'est la puissance qui s'en dégage, qu'on entend à des lieues à la ronde et qui en devient assourdissante à mesure qu'on s'approche (on n'entendait parfois même pas Alex, c'est pour dire).
Ce qui est très chouette surtout de ce côté-ci (en plus du grand soleil qui nous accompagne toute la journée) c'est la vue panoramique sur les chutes. Incomparable.
Le Brésil ne "possède" en  effet que 30% des chutes mais dispose sans aucun doute possible des plus beaux et plus larges points de vue.
La preuve en images qui, encore une fois n'est pas Doisneau ou Cartier-Bresson qui veut, ne rendent qu'une grâce très imparfaite à la beauté des lieux.
Malgré tout, on a eu du mal à faire le tri donc... on ne l'a pas trop épuré. De toutes façons vous préférez les images, comme ça vous serez servis !

Acte 1 : prise de contact à distance et premières sensations (notez nos tenues, pour la suite).
Acte 2 : tentative de close contact... et changement de tenue, place aux kway et capuches !
Acte 3 : comme Nikos sur TF1, on vous fait un numéro de 60 minutes inside avec quelques photos (désolé pour les gouttes d'eau sur l'objectif, on fait ce qu'on peut) et surtout des extraits vidéo sur lesquels cette fois on laisse la bande son originale.
Rassurez-vous, si ça bourdonne, vous n'avez pas d'acouphènes !
Vous noterez également le courage de Juliette, pas vraiment à l'aise sur ce genre de plateformes en caillebotis, bien encouragée il faut le dire par ses aventuriers d'enfants.
Le soir, plutôt que rentrer à notre hôtel, direction l'Argentine voisine et Puerto Iguassu pour 2 nuits sur place afin d'essayer de pénétrer plus encore dans le cœur des chutes.

Avant cela, et même si on massacre la chronologie (ce doit être notre côté rebelle), un petit aperçu de la faune locale (sans distinction de pays, je pense qu'ils parlent le même langage), entre myriades de papillons, coatis chapardeurs et oiseaux mangeurs de pommes.

Enjoy ! 


Allez, on vous laisse et rendez-vous dans pas longtemps en Argentine (de toutes façons il ne nous reste pas longtemps si on veut boucler avant de rentrer).
Bises.

2 commentaires:

  1. Les jours filent, les terres sont immenses, alors les choix sont difficiles. Pour vous aider à relativiser, voici une chanson qui vous rappellera que vous avez déjà beaucoup parcouru :

    Je n'aurai pas le temps, pas le temps
    Même en courant
    Plus vite que le vent

    Plus vite que le temps
    Même en volant
    Je n'aurai pas le temps, pas le temps
    De visiter
    Toute l'immensité
    D'un si grand univers
    Même en cent ans
    Je n'aurai pas le temps
    De tout faire
    J'ouvre tout grand mon coeur
    J'aime de tous mes yeux
    C'est trop peu
    Pour tant de coeurs
    Et tant de fleurs
    Des milliers de jours
    C'est bien trop court
    C'est bien trop court
    Et pour aimer
    Comme l'on doit aimer
    Quand on aime vraiment
    Même en cent ans
    Je n'aurai pas le temps, pas le temps
    Je n'aurai pas le temps, pas le temps…

    Bises

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  2. et tu n'as pas songé grande sœur de te la poster en vidéo qu on puisse écouter ta voix ...bisous à toi et aux aventuriers que je verrai très prochainement (sandre)

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