Et pour le désert, ce sera quoi ?

Coucou nous revoilou !

Après notre prise de contact avec l’Altiplano chilien et ses 1001 merveilles, nous voilà de retour à Arica où nous attend notre 1ère expérience de bus longue distance sud-américaine, la première également depuis nos péripéties thaïlandaises.

Nous voici donc embarqués pour 12 heures de bus de nuit, direction San Pedro de Atacama. Bon, comme on est laaaaarge, on opte pour la classe confort dite « cama » (lit en espagnol pour les non hispanophones, puisque les sièges se transforment en quasi-couchettes), et même super laaaaarge, on prend carrément 4 sièges !

Bon c’est vrai que c’est confortable, pas comme un lit mais mieux que dans un bus classique, et si on finit le trajet quand même un peu rincés, les enfants eux passent une nuit nickel, à peine dérangés par les différents arrêts faits en chemin.

Nous débarquons donc à 8h du mat’, presque frais, à San Pedro de Atacama, prêts à en découdre avec le désert.

Sur place, premier choc : autant Arica était une assez grande ville avec peu de touristes, autant San Pedro se révèle un petit village avec masse de voyageurs venus de tous horizons. Ça se voit d’ailleurs au nombre d’agence de voyages et d’excursionnistes, plus de 70 pour un bled grand comme Quincié en Beaujolais !

Immédiatement second choc : en cherchant notre hôtel, on se trompe de côté et on prend la rue dans le sens inverse (note pour plus tard : la numérotation des rues, ça ne marche pas comme chez nous). Nous voilà quitte pour facile 3 bornes de décrassage et réveil musculaire au petit jour. Facile me direz-vous. Pas faux en temps normal, juste un peu rude avec 25kg de sac sur les épaules et en tatanes de plage (pour ceux qui ne suivent pas, Alex m’a repeint avec son déjeuner dans l’épisode précédent) !

Après quelques détours et autres crochets, nous arrivons à notre hôtel où nous croisons, bonne habitude, un jeune couple de français en tour du monde comme nous. L’occasion d’échanger quelques bons plans. On se pose, on prend le p’tit déj (on en profite aussi pour faire un peu de devoirs, histoire que notre fille ne soit pas trop à l‘arrache en septembre) et en route pour le village afin de préparer le programme des hostilités.

On l’a dit, les agences ne manquent pas, mais le truc c’est qu’elles s’alignent toutes en termes de presta et de tarifs donc finalement le choix est assez simple, la seule différence résidant dans leur interprétation du concept de « faisable avec enfants ».

Quelques discussions plus tard, et forts de notre expérience dans le Parc de Lauca, nous avons établi notre plan de bataille :

• Jour 2 : excursion à la ½ journée dans le Valle de la Luna
• Jour 3 : tour, toujours sur une ½ journée (avec départ à 5h00), aux Geysers d’El Tatio
• Jour 4 : sandboard dans le Valle de la Muerte, encore sur la ½ journée
• Jour 5 : balade en vélo dans la Quebrada del Diablo

Le programme est bien rempli, mais, géré par ½ journée, nous permet aussi de nous poser et avoir du temps pour faire un peu de off.

Comme vous fatiguez, on va essentiellement vous résumer cela à base de photos, ce sera plus reposant pour vos neurones et bien plus agréable pour vos petits yeux tout endormis.

Commençons donc, avec un Alex en grande forme, par la Valle de la Luna, paysage désertique de sable et cristaux, surréaliste et… lunaire.

Seul petit couac, la chute de notre appareil photo dans le sable zoom ouvert… pas bon ça le sable dans un zoom ! Heureusement, nous sommes partis avec deux appareils… Il continuera quand même de fonctionner en mode un peu dégradé, ça va juste nous flinguer quelques potentielles photos sympas !

On ne tarde pas trop et on se couche de bonne heure puisque le lendemain, lever à 4h30 et direction le champ de geysers d’El Tatio, perché à 4700m, ce qui en fait le 2nd plus haut site géothermique du monde (derrière Sol de Mana à quelques encablures côté bolivien) et le 3e plus grand en termes de superficie (on rajoute Yellowstone).

Sympa, mais à vrai dire un peu déçu devant le manque d’amplitude des geysers et surtout le rythme soutenu de la visite qui empêche de marquer des stops photos quand on le veut alors que certains paysages sont époustouflants. Ça ne nous empêchera pas de profiter quelques instants des sources thermales pour un bain en haute altitude (ça caille quand même et Alex préfère s’abstenir et jouer au photographe).

Point très sympa de cette journée, notre rencontre avec Olivier et Monika, couple de niçois en vacances avec lesquels nous partagerons la soirée entre danses folklo chiliennes et dîner (sans oublier une bonne bière !).

Le lendemain, jour quasi-off avec quand même une ½ journée de glisse dans les dunes de sable du Valle de la Muerte (ouais, ça fout les j’tons) en sandboard (transformé à l’occasion en luge par les enfants). On vous laisse juger, en vidéo s'il vous plaît, de nos prestations mais, ce ne sera pas une surprise, je n’aurai pas la palme du style !

Après ça pause tranquille et après-midi activités-devoirs-jeux avec, en prime, soirée pizza-dessin animé !

Pour notre dernier jour à San Pedro, nous choisissons l’option sportive avec vélo pour les grands et caravane tractée par papa pour les petits. Super moments à la découverte de la Quebrada (gorge) del Diablo, même si mes jambes s’en souviennent (le vélo dans le sable avec 45kg à la traîne, ça tire sur les pattes quand même !).

Petits bonus, quelques passages de gué sympa avec, pour le premier, une anecdote plutôt sympa : les carabineros chiliens passant par-là ont chargé les enfants dans leur voiture pour un franchissement le ruisseau en mode prisonniers, derrière les grillages des sièges arrière !

Après avoir fini par la visite de la Pukara (forteresse) de Quitor et de son mirador (petite montée bien raide histoire de faire travailler un peu plus les mollets), autant vous dire que nous passerons une nuit sans rêves, à peine déçus par l’annulation de la sortie observation des étoiles que nous avions prévue (ben ouais, devait bien y avoir… 2 nuages).

Et voilà, nous en terminons avec le Chili et nous nous préparons, vendredi 13 mai, à rejoindre la Bolivie et Uyuni. Nous choisissons l’option transfert direct (enfin direct de 10 heures quand même) plutôt que l’option excursion sur 3 jours, à vrai dire un peu refroidis (c’est peu dire) par la perspective d’une nuit à 4700m d’altitude dans un refuge à 5°C.

On va la jouer soft, et on ne le regrettera pas comme vous le découvrirez bientôt !

Bises les cocos