mardi 3 mai 2016

Bora Bora, la perle

Nous revoilà au plus proche de la vraie vie (avec une douzaine de jours en arrière par rapport à l’instant t) et nous venons de quitter notre île coup de cœur de Maupiti pour rejoindre la célèbre Bora-Bora. L’atmosphère change un peu et nous nous sentons presque perdus au milieu de tous ces touristes, la plupart en attente de navettes privées vers le Sofitel, le Hilton ou le Saint-Régis (le nom est pourri, mais l’hôtel et le prix beaucoup moins).
Autant être honnête, le voyage c’est comme la vie de couple, pas toujours rose (ni bleu) et nous n’aurons pas été des plus chanceux pour jouir pleinement de cette île mythique puisque, sur nos 3 jours à Bora-Bora, nous aurons eu au final 3 jours de pluie plus ou moins soutenue ! Hé oui, ici c’est les tropiques et pour avoir une végétation luxuriante il faut quand même qu’il pleuve quelques gouttes de temps en temps.
On fait contre mauvaise fortune bon cœur et c’est principalement les enfants qui en pâtissent (le mot est fort) parce que mauvais temps est synonyme de pause tranquille au bungalow, elle-même synonyme de temps libre pour les devoirs et l’école. Ben oui, faut quand même que nous fassions l’éducation de nos enfants et les combos raies mantas + langoustes ne sont – bizarrement – ni au menu du CM1 ni à celui de la grande section.
Bon, on s'autorise quand même quelques pauses détente-jeux, certains étant plus sur la détente que d'autres...
Malgré ce temps plus que maussade, nous choisissons toutefois de ne pas rester plus d’une journée en mode off et plutôt que nous munir d’un parapluie nous optons pour les masques, palmes et tubas car, quitte à être mouillés, autant l’être dans l’eau. C’est donc avec le localement célèbre « Nono tour », que nous partons en excursion pour un tour du lagon entrecoupé de nage avec les raies et les requins, avant de profiter d’un beau jardin de corail. Au milieu de tout cela bien sûr, nous aurons profité d’un bon petit repas sur un motu le tout agrémenté de chansons loufoques et sympathiques entonnées par William et son hukulélé.

C’est là que, malgré un ciel aussi gris que le dos d’une raie (désolé nos références sont quelque peu altérées par le paysage qui nous entoure ces derniers temps), en traversant un lagon d’un bleu turquoise magnifique (et rarement vu ailleurs même sous le soleil) et on se dit quand même que, nonobstant (scrabble et mot compte triple) un tourisme un peu plus développé et beaucoup plus axé luxe qu’ailleurs (avec du coup des prix au diapason), le lagon de Bora Ok, c’est la grande classe !
Pour la petite histoire, nous passons aussi devant quelques hôtels sur pilotis à 4000€ la nuit. Oui, bon, ça aussi c’est la classe, même si pour le coup ça n’est pas vraiment la nôtre.
Allez, vous l’aurez compris, la grisaille (couplée au contexte luxe-prix coup de massue) aura un peu troublés nos perturbateurs endocriniens et ont du coup eu une mauvaise influence sur nos hormones « coup de cœur » qui ont moins bien fonctionné à Bora qu’à Maupiti, malgré la formidable beauté du lagon.

Allez, on vous laisse et on vous file rencart plus tard sur notre petite île là-bas !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire