Nous revoilà au plus proche de la vraie vie (avec une
douzaine de jours en arrière par rapport à l’instant t) et nous venons de
quitter notre île coup de cœur de Maupiti pour rejoindre la célèbre Bora-Bora.
L’atmosphère change un peu et nous nous sentons presque perdus au milieu de
tous ces touristes, la plupart en attente de navettes privées vers le Sofitel,
le Hilton ou le Saint-Régis (le nom est pourri, mais l’hôtel et le prix
beaucoup moins).
Autant être honnête, le voyage c’est comme la vie de couple,
pas toujours rose (ni bleu) et nous n’aurons pas été des plus chanceux pour jouir
pleinement de cette île mythique puisque, sur nos 3 jours à Bora-Bora, nous
aurons eu au final 3 jours de pluie plus ou moins soutenue ! Hé oui, ici
c’est les tropiques et pour avoir une végétation luxuriante il faut quand même
qu’il pleuve quelques gouttes de temps en temps.
On fait contre mauvaise fortune bon cœur et c’est
principalement les enfants qui en pâtissent (le mot est fort) parce que mauvais
temps est synonyme de pause tranquille au bungalow, elle-même synonyme de temps
libre pour les devoirs et l’école. Ben oui, faut quand même que nous fassions
l’éducation de nos enfants et les combos raies mantas + langoustes ne sont –
bizarrement – ni au menu du CM1 ni à celui de la grande section.
Bon, on s'autorise quand même quelques pauses détente-jeux, certains étant plus sur la détente que d'autres...
Malgré ce temps plus
que maussade, nous choisissons toutefois de ne pas rester plus d’une journée en
mode off et plutôt que nous munir d’un parapluie nous optons pour les masques,
palmes et tubas car, quitte à être mouillés, autant l’être dans l’eau. C’est
donc avec le localement célèbre « Nono tour », que nous partons en
excursion pour un tour du lagon entrecoupé de nage avec les raies et les
requins, avant de profiter d’un beau jardin de corail. Au milieu de tout cela
bien sûr, nous aurons profité d’un bon petit repas sur un motu le tout
agrémenté de chansons loufoques et sympathiques entonnées par William et son
hukulélé.
C’est là que, malgré un ciel aussi gris que le dos d’une
raie (désolé nos références sont quelque peu altérées par le paysage qui nous
entoure ces derniers temps), en traversant un lagon d’un bleu turquoise
magnifique (et rarement vu ailleurs même sous le soleil) et on se dit quand
même que, nonobstant (scrabble et mot compte triple) un tourisme un peu plus
développé et beaucoup plus axé luxe qu’ailleurs (avec du coup des prix au diapason),
le lagon de Bora Ok, c’est la grande classe !
Pour la petite histoire, nous passons aussi devant quelques
hôtels sur pilotis à 4000€ la nuit. Oui, bon, ça aussi c’est la classe, même si
pour le coup ça n’est pas vraiment la nôtre.
Allez, vous l’aurez compris, la grisaille (couplée au
contexte luxe-prix coup de massue) aura un peu troublés nos perturbateurs
endocriniens et ont du coup eu une mauvaise influence sur nos hormones « coup
de cœur » qui ont moins bien fonctionné à Bora qu’à Maupiti, malgré la formidable
beauté du lagon.
Allez, on vous laisse et on vous file rencart plus tard sur
notre petite île là-bas !




















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